L’IRQUALIM franchit une nouvelle étape dans son développement en lançant une démarche RSE ambitieuse, pensée comme un véritable levier stratégique pour renforcer la cohérence de l’Institut avec les valeurs des SIQO et les transitions à l’œuvre dans les filières agroalimentaires d’Occitanie.
« Notre engagement en matière de RSE répond avant tout à des enjeux stratégiques», explique Pierre Ginèbre, directeur de l’IRQUALIM. « L’idée, c’est que l’Institut s’intègre dans une démarche de progrès prenant en compte les enjeux de l’impact environnemental et du développement durable. C’est ce qui nous a poussés à partir là-dedans. »
Au-delà de l’exigence interne, cette évolution répond aux attentes croissantes des partenaires institutionnels et financiers, qui intègrent désormais des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance dans leurs dispositifs d’appui. La RSE devient ainsi un outil de pilotage renforçant la lisibilité, la crédibilité et l’impact de l’Institut.
« C’est une démarche globale, un travail de longue haleine qui s’inscrit dans la durée », souligne Pierre Ginèbre. « On est obligé d’avoir une approche projet et d’amélioration : optimiser certains déplacements, travailler sur les notions d’inclusivité, renforcer les relations avec nos partenaires… C’est un vrai projet 360° à appliquer dans une petite structure. »
Structurée autour des sept principes de l’ISO 26000 — gouvernance, environnement, droits humains, contribution au développement local, relations et conditions de travail, bonnes pratiques des affaires, protection des consommateurs — la démarche permettra à l’Institut d’améliorer son organisation interne, de mieux fédérer les filières et de soutenir les opérateurs dans leurs propres transitions.
Pour mener ce travail, l’IRQUALIM sera accompagné par La Coopération Agricole Occitanie. Une première phase de formation, en décembre, permettra d’appréhender les enjeux du développement durable et les modalités de mise en œuvre d’une démarche RSE. Un diagnostic à blanc sera ensuite réalisé en janvier 2026 afin d’évaluer la maturité de l’Institut. L’année sera ensuite rythmée par l’analyse des parties prenantes, la définition des enjeux prioritaires, puis la construction et le déploiement d’un plan d’actions jusqu’à un audit final.
Avec cette démarche, l’IRQUALIM entend non seulement progresser en interne, mais aussi montrer l’exemple et renforcer son rôle de référence pour les filières d’Occitanie. « Notre objectif est d’améliorer nos pratiques et d’accentuer les pistes de progrès, conclut Pierre Ginèbre. C’est une dynamique qui renforce l’Institut, mais aussi l’ensemble des filières que nous accompagnons. »